La Nouvelle-Zélande
II. — Commerce avec la France
II. — Commerce avec la France
Les importations de France en Nouvelle-Zélande, quoique toujours bien au-dessous de ce qu’elles devraient être, sont en augmentation sensible sur les exercices précédents. Je ne pensai pas pouvoir les évaluer jadis à 500000 francs; cette année, elles dépassent 700000 francs, chiffre que je serais porté à augmenter d’un quart à cause du transit par Anvers et Londres. Si les conseils que j’ai cru devoir donner à nos commerçants ont pu, ne fût-ce que dans une très légère mesure, contribuer à ce relèvement, j’en serais fort heureux et ne puis que confirmer de nouveau, ici, ce que j’ai dit précédemment sur le moyen de développer le commerce d’importation avec la France1.
Quant au commerce d’exportation avec notre pays, il consiste surtout en laine et gomme de Kauri; je n’ai pu avoir de chiffres exacts, mais, en tenant compte des marchandises qui transitent par le Royaume-Uni, il doit s’élever à 300 000 francs environ. Je répéterai encore, cette année, que je m’étonne de voir si peu d’affaires en laines être traitées ici par nos commerçants, alors que des quantités considérables en sont commandées, chaque année, en Australie.
1 Voir le Moniteur officiel du Commerce des 22 février 1900, p. 311, e 2 mai 1901, page 378.