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La Nouvelle-Zélande

II. — Commerce avec la France

II. — Commerce avec la France

Les importations de France en Nouvelle-Zélande, quoique toujours bien au-dessous de ce qu’elles devraient être, sont en augmentation sensible sur les exercices précédents. Je ne pensai pas pouvoir les évaluer jadis à 500000 francs; cette année, elles dépassent 700000 francs, chiffre que je serais porté à augmenter d’un quart à cause du transit par Anvers et Londres. Si les conseils que j’ai cru devoir donner à nos commerçants ont pu, ne fût-ce que dans une très légère mesure, contribuer à ce relèvement, j’en serais fort heureux et ne puis que confirmer de nouveau, ici, ce que j’ai dit précédemment sur le moyen de développer le commerce d’importation avec la France1.

L’Angleterre tient, comme de juste, la tête parmi les pays page 259
Black and white drawing of downtown Auckland, 1852.

Auckland en 1852. — Dessin de Lambert, d’Après une Gravure de l’Époque.

importateurs en Nouvelle-Zélande avec 175 millions de marchandises. Les États-Unis occupent le second rang avec 38 millions, la Nouvelle-Galles du Sud le troisième avec 30 millions et la colonie de Victoria (Australie)le quatrième avec 15 millions; 900 000 francs d’importation donnent à la France le dix-huitième rang.

Quant au commerce d’exportation avec notre pays, il consiste surtout en laine et gomme de Kauri; je n’ai pu avoir de chiffres exacts, mais, en tenant compte des marchandises qui transitent par le Royaume-Uni, il doit s’élever à 300 000 francs environ. Je répéterai encore, cette année, que je m’étonne de voir si peu d’affaires en laines être traitées ici par nos commerçants, alors que des quantités considérables en sont commandées, chaque année, en Australie.

1 Voir le Moniteur officiel du Commerce des 22 février 1900, p. 311, e 2 mai 1901, page 378.