La Nouvelle-Zélande
I. — Commerce Général
I. — Commerce Général
Dans l’un de Mes Derniers Rapports1 figurait un tableau du développement de la Nouvelle-Zélande durant la dernière décade du xixe siècle. Constatant que, dans les différentes branches industrielles, commerciales et agricoles, l’activité avait doublé, que la richesse publique augmentait dans des proportions considérables, je concluais que la colonie suivait une marche ininterrompue vers une prospérité toujours croissante.
Les événements, jusqu’à présent, ont confirmé mes prévi-page 258sions. En effet, le commerce général extérieur de cette possession britannique, qui s’élevait alors (en chiffres ronds) à 517 millions de francs, est aujourd’hui de 616 millions environ, soit une augmentation de 100 millions.
La balance en faveur des exportations est moins forte que précédemment, — les importations ayant beaucoup augmenté; néamoins, les premières dépassent encore les secondes de 40 millions, ce qui, au point de vue des finances, est satisfaisant.
Nous avons expliqué en détail dans des rapports antérieurs que si les importations arrivaient même, — ce qui n’est pas probable, — à égaler les exportations, l’équilibre financier de la colonie n’en recevrait aucune atteinte, ceci en raison d’un tarif de douanes ultra-protecteur qui fait rentrer, par les droits perçus sur les entrées, l’argent sorti du pays pour payer les marchandises étrangères.
Réparti sur la population, le commerce général extérieur a été, par tête d’habitant, de 812 fr. 80 dont 388 fr. 89 à l’importation et 423 fr. 91 à l’exportation.
1 Voir le Moniteur officiel du Commerce du 2 mai 1901.