Chapitre VI.

Mésoiogie sociale.

Influence des milieux sur les sociétés.

Influence du milieu physique. Cette influence est grande pour ceux qui pensent que los transformations animales, et par conséquent sociales, marchent de pair avec les transformations géologiques, et que l'apparition et le développement des êtres et des sociétés ne sont qu'une évolution de la planète.

Le froid éteint toute vie sociale dans certaines sociétés animales et humaines. C'est ainsi que les sociétés formées par les Lapons, les Esquimaux, etc., pourraient être considérées comme des sociétés hibernantes.

L'influence du climat sur les actes d'une société est réelle. Dans les pays froids la vie est plus difficile que dans les pays chauds, et les peuples du Nord, poussés par le besoin, émigrent ou envahissent les pays du Midi.

Dans les pays chauds, au contraire, la vie est facile, la concurrence vitale moins grande, les besoins sont moins pressants, le travail moindre.

Comme le besoin est le principal mobile du travail et du progrès, il en résulte que les peuples du Nord se développent en général plus vite que les peuples du Sud.

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La question de l'acclimatement est intéressante au point de vue de l'embryogénie sociale. «La connaissance des justes rapports des sociétés entre elles et aussi avec les milieux qu'elles habitent est nécessaire pour comprendre et diriger les grands mouvements humanitaires que nous réserve l'avenir,» (Docteur Daily.)

La mésologie comprend donc encore la connaissance des justes rapports des sociétés entre elles et aussi avec les milieux qu'elles habitent. Il y a à considérer l'influence du milieu social auquel une société peut être exposée. Nous avons traité cette question lorsque nous avons parlé des rapports des sociétés entre elles.