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The Pamphlet Collection of Sir Robert Stout: Volume 85

Rapports des sociétés entre elles

page 19

Rapports des sociétés entre elles.

«La concurrence vitale existe entre les nations comme elle existe entre les individus, et les sociétés supérieures tendent continuellement à s'accroître aux dépens des sociétés inférieures.» (Schaafausen.) Poussée par le besoin, une société envahit le domaine d'une société voisine et le pille, comme font les fourmis et les hommes, ou bien elle asservit une société inférieure.

Chez les fourmis, comme chez nous, l'esclavage a été la conséquence de la guerre. «Le guerrier conquérant, dit M. Broca, lue les hommes et garde les femmes pour son plaisir. Le mélange des sangs est donc à peu près inévitable et les caractères de la race victorieuse sont modifiés par ce croisement.»

Les esclaves donnent naissance à des enfants qui sont esclaves à leur tour, et c'est ainsi que se constituent les castes. Puis la situation des esclaves se modifie, soit qu'on les affranchisse, soit qu'ils s'affranchissent eux-mêmes par la révolte.

C'est ainsi que l'esclavage dans les sociétés supérieures se transforme successivement en servage, prolétariat, etc.

C'est encore le besoin physique qui pousse l'homme à domestiquer les autres animaux.

Mais ce n'est pas seulement le besoin physique qui dirige les actes d'une société. Chez le sociétés supérieures, ces actes peuvent avoir pour mobiles les besoins moraux affectifs ou scientifiques.