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The Pamphlet Collection of Sir Robert Stout: Volume 85

Chapitre X. — Conclusion

Chapitre X.

Conclusion.

En résumé, les sociétés naissent, vivent et meurent comme les autres êtres. Pendant leur vie, elles se nourrissent, se développent, se reproduisent, se meuvent, sentent, pensent, veulent, en un mot, s'organisent comme les autres organismes connus. En outre, comme les autres êtres vivants, elles forment une série susceptible d'une classification naturelle.

Mais cette classification ne peut être définitive, attendu que certaines espèces sociales comme certains êtres ne sont pas fixes ni invariables, mais se modifient peu à peu sous l'influence du transformisme, pour donner naissance à des formes spécifiques nouvelles.

De ce parallèle entre les sociétés et ces êtres, nous concluons qu'une société est un véritable organisme devant être observé, étudié et classé suivant la méthode usitée en Biologie. Nous disons que les sociétés sont des organismes. La réciproque a été affirmée souvent. Gœthe a dit : «Un être vivant est toujours une pluralités Pour M, Carl Vogt, l'animal total est un phalanstère. M. Virchow a dît : «On peut appeler l'État un organisme, car il se compose de citoyens vivants. On peut de même appeler l'organisme un État, une société, car il consiste en membres vivants de même origine.»

Suivant nous, la vie est toujours semblable à elle-même, c'est-à-dire que les fonctions par l'exercice desquelles elle se manifeste sont les mêmes chez tous les êtres vivants, et on ne peut pas dire qu'une société n'est pas un être vivant. Suivant, nous, les lois de l'organisation sont les mêmes pour tous les corps organisés, que ces corps soient des plantes, des animaux ou des sociétés. Voilà pourquoi nous pensons que la Sociologie doit nous donner la clef de tous les problèmes de Biologie non encore résolus. En un mot, de même que, suivant la belle expression de M. Claude Bernard, la physiologie n'est au fond que la physique des êtres vivants, de même la Sociologie n'est que la biologie des sociétés.

Paris.—Imprimerie Gauthier-Villars, quai des Grands-Augustins. 55. (Ancienne imp. Bonaventure.)

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Paris.—Imprimerie Gauthier-Villars, quai dés Grands-Augustins, 55.