Other formats

    Adobe Portable Document Format file (facsimile images)   TEI XML file   ePub eBook file  

Connect

    mail icontwitter iconBlogspot iconrss icon

Salient. Victoria University of Wellington Students' Newspaper. Vol. 32, No. 22 September 17, 1969

Interview

page 2

Interview

Peter Zohrab talks to Madam Frandon.

Comme cette semaine est une "semaine française", en ce qui concerne un assez grande nombre d'étudiants à cette université, on a décidé de publier dans Salient une entrevue avec Madame Frandon, qui donne cette semaine plusieurs cours sur des thémes littéraires

Madame Frandon, Professeur de Français a 1'université de Poitiers, et "French National Fellow for New Zealand 1969," a été invitée par les universités de la Nouvelle-Zelande de venir, entre le 25 août et le 11 octobre, et de parler a chaque université de notre pays.

II paraît que la faculté [unclear: di] Lettres est la plus importante à Poitiers, ayant 4,500 étudiants - un chiffre qu'on pourrait comparer aux 12,000 (toujours approximatif) qui étudient a 1'université entière.

Les bâtiments de cette faculté ont 1'air très agréables, étant petits et situés dans un jardin, mais. commes il n'y a pas assez de place, on a formé le projet d'en construire un autre plus grand, hors de la ville Madame le Professeur nous a fourni un exemple sur ce point: elle y a été seize ans chef de section sans avoir un bureau à elle seule!

Madame Frandon a une point de vue bien ferme sur ce que devrait être une faculte' de Lettres: une telle faculte , dit-elle, devrait être près du centre d'une ville, pour que les étudiants en aient la possibilité de "vivre" au plus haut degré - de bavarder, d'aller aux magasins d'habits et au théatre etc. - car, non comme les étudiants des Sciences, les étudiants des Lettres (à ce qu' elle croit) ont besoin de mélanger la vie et les études, les études et la vie, ce qu'ils eprouveni dans ces deux parties de leur jeunesse. Non pas, bien sûr, qu'on diriait (qu' etudier n'est pas vivre bien entendu). Elle trouve que ces études-là agisssent souvent sur la personalité - 1'épanouissent, la développent.

Sur des actions et réactions chez elle, à Poitiers, comparables à celles de la Sorbonne le 22 Mars fameux, le Professeur Frandon a dit que dans sa faculté, la majorité des étudiants n'ont pas fait du bruit pour faire du bruit. Ils "ne sont pas des agités." Bien que quelques-uns croyaient que les professeurs avaient formé des règies sans trop y penser, mêmes ceux-ci se sont a la fin rendus d'accord quand on leur a expliqué les choses. Les étudiants et les profes seurs ont établi ensemble le programme dans une atmosphère de bon sens, sans oublier qu'il y avait des écrivains dont les oeuvres étaient trop difficiles pour qu'on pût les etudier en première année, et que les echoues avaient le droit que le programme ne se change qu'à moitié dans une année.