Other formats

    TEI XML file   ePub eBook file  

Connect

    mail icontwitter iconBlogspot iconrss icon

La Nouvelle-Zélande

III. — Commerce avec les Possessions Françaises du Pacifique

III. — Commerce avec les Possessions Françaises du Pacifique

Il ne m’a pas été possible d’obtenir des renseignements précis sur le commerce de la Nouvelle-Zélande avec nos colonies page 260océaniennes, la douane faisant figurer tout le trafic du pays de ma résidence avec la Polynésie sous la rubrique: « Iles du Pacifique », sans distinction de nationalité.

D’après les renseignements que j’ai recueillis personnellement, la Nouvelle-Zélande envoie en Nouvelle-Calédonie du bétail vivant, des pommes de terre, du bois de construction et des conserves de viande. On ne peut avoir aucune donnée sur la valeur, en raison de l’absence d’expéditions directes. Mais ce commerce est important et deviendrait, je crois, assez considérable si une ligne Nouméa-Auckland venait à se créer.

Tahiti importe de Nouvelle-Zélande beaucoup de conserves de toutes sortes, de viande principalement, environ 13 à 14000 caisses par an. Nos établissements reçoivent aussi de ce pays du bétail et des moutons pour la boucherie, des volailles, une assez grande quantité de beurre et de fromage et des bois de construction. Ce dernier article, dont l’importation de NouvelleZélande était assez forte, il y a quelques années, vient plutôt maintenant de San Francisco.

Notre colonie exporte sur la possession britannique voisine du coprah et des huîtres perlières pour réexpédition, des bananes, des ananas et divers fruits. L’envoi le plus important est la vanille, dont la culture se développe beaucoup dans les établissements français de l’Océanie.

Je crois, du reste, que, si un service sur les bases que nous allons indiquer tout à l’heure venait à être établi, la NouvelleCalédonie ne serait pas la seule de nos colonies à en retirer un bénéfice et, puisque je suis sur le chapitre du trafic avec la France et ses possesions, qu’il me soit permis de déplorer unefois de plus ici l’absence complète dans ma région de bâtiments du commerce sous pavillon français.