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La Nouvelle-Zélande

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Durant l’année dernière, il est entré dans les différents ports de la colonie 600 bâtiments, représentant un tonnage global de 686899 tonnes, et il en est parti 587 s’élevant ensemble à 673333 tonnes. Comparé à l’exercice précédent, celui-ci présente à l’entrée une augmentation de 11 bâtiments et 72802 tonnes, et, à la sortie, 5 de moins en nombre, mais cependant 47674 tonnes en plus.

On comptait dans la première catégorie:

133 anglais avec 276020 tonneaux, 395 coloniaux avec 340793 tonneaux et 72 étrangers jaugeant 70086 tonneaux; dans la seconde: 140 britanniques d’une capacité totale de 280229 tonneaux, 378 coloniaux cubant ensemble 327078 tonneaux, enfin, 69 étrangers dont la jauge est évaluée à 68036 tonnes. Sur le chiffre des arrivées, il y avait 275 voiliers d’un tonnage page 210de 140303 tonneaux, les bâtiments à vapeur étant au nombre de 325 représentant 546596 tonnes.

Au départ, l’on a enregistré 267 voiliers avec 136254 tonnes et 320 steamers avec 539079 tonneaux.

Ces chiffres ne comprennent que la navigation entre la colonie et les autres pays. Le service postal de port à port est très important dans un pays aussi étendu que la Nouvelle-Zélande, où les routes dans l’intérieur ne présentent qu’un réseau incomplet, et dont les nombreux et excellents ports permettent de n’employer, que dans la mesure strictement indispensable pour le trafic avec les centres éloignés de la mer, la voie ferrée toujours coûteuse. Plus de 20000 arrivées et départs de tout tonnage ont été ainsi enregistrés dans la colonie. On a compté 4522 entrées de voiliers et 15746 de vapeurs, avec une capacité respective de 294296 tonneaux et 5168977 tonneaux, tandis que les sorties se chiffraient par 4472 dans la première catégorie avec 296094 tonneaux, et par 15606 dans la seconde, avec une jauge de 5150055 tonneaux.

Le nombre des bâtiments ayant leur port d’attache dans la colonie était, à la fin de l’année dernière, de 506, dont 318 voiliers et 188 vapeurs se répartissant ainsi:

Voiliers Vapeurs
Auckland 176 71
Wellington 24 23
Dunedin 49 63
Lyttelton 31 8
Invercargill 20 3
Nelson 11 10
Napier 7 10
     Total 318 188

Plus de la moitié des voiliers et plus d’un tiers des vapeurs néo-zélandais appartiennent au port d’Auckland. Le trafic entre la colonie et les îles du Pacifique, qui se fait à peu près exclusivement par ce port, en est la cause.

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Black and white photograph of servants and horses on a New Zealand farming station.

Une Station en Nouvelle-Zélande. — Photographie de J. Martin, a Auckland.

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Depuis deux ans, le pavillon français a été vu une fois en Nouvelle-Zélande à la corne d’un bâtiment de guerre de l’ancienne division du Pacifique. Quant au 72 bâtiments marchands qui ont fait des opérations dans le pays, pas un seul, j’ai le regret de le constater, ne portait nos couleurs. Et pourtant il y aurait du trafic. Étant donné le fret d’aller et de retour que les bâtiments français pourraient avoir pour la Nouvelle-Zélande, les primes importantes à la navigation auxquelles ils auraient droit, en raison du grand nombre de milles marins à parcourir, il me semble que certains de nos armateurs ou quelques-unes de nos compagnies de navigation pourraient, sans danger, tenter un ou deux voyages d’essai. Il serait bien à désirer que la Compagnie des Messagerie maritimes, qui dessert mensuellement les grands ports d’Australie, pût, comme je l’ai demandé à plusieurs reprises, arriver à une combinaison qui lui permettrait de toucher à un port néo-zélandais, à tout le moins au moyen d’un vapeur annexe qui relierait cette colonie, d’une part, à notre grande ligne française, et, d’autre part, la mettrait en communication directe et rapide avec nos établissements du Pacifique. Tout le trafic de Tahiti, en effet, profite actuellement à la compagnie locale de l’ « Union steamship », dont le service est très insuffisant par suite de l’absence de concurrents.